Les cabarets et guinguettes de Belleville
Au XIXe siècle, pullulent à Belleville cafés, théâtres, cabarets, guinguettes et music-halls en tout genre. Frédéric Jiméno, membre du Comité d’histoire de la Ville de Paris, auteur d’un site de découverte des richesses du 20e arrondissement, s’intéresse ici particulièrement aux 8, 10 et 12 de la rue de Belleville.
Au 8 se trouvaient les Folies-Belleville, d’abord une salle de bal, puis, à partir de 1870, un café-concert et occasionnellement une salle de réunions politiques. Au 10, il y avait le Grand-Saint-Martin, très populaire, décrit par François Vidocq comme « la guinguette la plus fréquentée par les tapageurs et les mauvais sujets de toute espèce ». Enfin, le 12, dernière guinguette de Belleville, qui deviendra à la fin du siècle la Taverne du bagne et des Ratapoils, un estaminet à l’ambiance carcérale (les garçons y étaient habillés en bagnards).
Ce mois-ci, Frédéric Jiméno nous résume la vocation originale de ces lieux à travers le temps. Cliquez ici
Réunion publique aux Folies-Belleville
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