Naissance et développement du quartier de la Réunion de 1848 à 1880 

Par Paul Lecat (36mn)

En 1848, le quartier de la Réunion n’est encore qu’une série de lieux-dits, comme les Hautes et les Basses-Vignoles, ou encore le Moulin Dagobert. Ce territoire fait partie de la commune de Charonne. Les rares constructions, situées rue des Haies, s’apparentent avant tout à de l’habitat rural, sous forme d’une série de corps de ferme.

30 ans plus tard est né sur ces terres un vrai bout de ville, autour d’une place et d’une rue dites tout simplement de la Réunion.

  Par Paul Lecat le 20 mai 2015. Son mémoire en ligne

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00846556/document

Le Théâtre-Concert Du XXe Siècle, 1870-1932

par Dominique Delord (1h03)

Au 138 boulevard de Ménilmontant, on peut apercevoir ce joli fronton de céramique style Art Nouveau. Voici donc la façade de ce qui est aujourd’hui devenu un immeuble d’habitation : tout ce qui reste d’un lieu public particulièrement fréquenté où se sont produites notamment de nombreuses célébrités du spectacle et du monde politique.

Il a plus d’une fois changé de nom et d’usage, tour à tour, voire en même temps, marchand de vins, bal, café-concert, théâtre, salle de réunions et de meetings et, en dernier lieu, cinéma.

par Dominique Delord le 12 mai 2016.

Édouard Vaillant (1840-1915)

Par Georges Beisson (45 mn)

Le square situé entre la mairie du 20e et l’hôpital Tenon porte son nom.

Édouard Vaillant est moins connu du grand public que Jaurès, il est pourtant à l’origine d’avancées considérables, tant sur le plan local de notre arrondissement que sur le plan national.

Conseiller municipal de Belleville, député de Ménilmontant, le 20e lui doit beaucoup dans les infrastructures de nos quartiers. Ce médecin, membre important de la Commune, franc-maçon, est à l’origine notamment de la création de la Bourse du travail, du ministère du travail, de la CGT et de la SFIO.

Par Georges Beisson, le 18 février 2016.

Paris et L’Est De La Ville Lumière 1855-1937

par Joanne Vajda (48mn)

Et si pour une fois on faisait un tour chez les riches touristes … ou supposés tels, pour visiter Paris et ses transformations sous leur influence.

architecte de formation, notre conférencière nous emmène avec un léger humour vers le monde de ces personnalités : elle décrit les grands hôtels, palaces et autres constructions avec leurs choix commerciaux pour mieux répondre aux demandes de leur clientèle de passage.

Restaient pour ces touristes le Belleville avec ses guinguettes, le lac Saint-Fargeau, le Père Lachaise… devenus périphériques à leurs yeux mais décrits malgré tout dans les guides touristiques.

par Joanne Vajda le 14 avril 2016.

Le territoire de Charonne et son évolution

par Philippe Dubuc, du Bureau de l’AHAV,  délégué au partenariat (1h 16mn)

Le territoire de Charonne est l’un des quatre quartiers du 20èmearrondissement avec une superficie de 200 ha, c’est-à-dire d’environ le tiers de la superficie de l’arrondissement. Il s’est considérablement transformé en deux siècles.

En 1800, le territoire de Charonne n’avait pas beaucoup changé et était une campagne agréable et prospère, appréciée des Parisiens, avec des coteaux plantés de vignes, quelques rares bois, des pâturages et deux principaux villages, ceux de Charonne et de Belleville.

par Philippe Dubuc le 4 octobre 2018.

Auguste Métivier, médecin, conseiller municipal et bienfaiteur

Un engagement républicain sans faille au service du XXe arrondissement

Par Christiane Demeulenaere-Douyère, vice-présidente de l’AHAV (54mn)

Aujourd’hui, pour les habitants de l’Est parisien, ‘Auguste Métivier’ évoque une petite place mal dessinée, tout près du métro Père-Lachaise.

Mais beaucoup seraient bien en peine d’en dire plus sur cet homme, son itinéraire et sa personnalité… moi la première, quand j’ai commencé cette recherche après avoir constaté qu’aucune monographie ne lui était consacrée.

Auguste Métivier, a été très engagé dans la vie politique, sociale et philanthropique de l’arrondissement.

Par Christiane Demeulenaere-Douyère le 15 décembre 2016.

Grands décors de l’Est parisien

 La IIIe République à l’œuvre (1870-1940)

 par Anne Delaplace (43mn)

En 1860, Paris se dote de nouvelles mairies d’arrondissement. La guerre de 1870 et l’insurrection de la Commune interrompent l’exécution des chantiers, que la IIIe République achève.

Répondre aux besoins des administrés par de simples bâtiments/mairies est jugé insuffisant et il est décidé de les agrémenter en les faisant décorer par des artistes sélectionnés,  suivant la nature de la salle : salle des Mariages, salle des Fêtes et salle du Conseil. Représentations sous forme d’allégorie ou de réalisme rappelant la vie quotidienne ou l‘arrondissement lui-même.

  Par Anne Delaplace le 19 novembre 2014

François-Nicolas Haxo (1774-1838)

par Yannick Guillou (54mn)

Dans notre arrondissement, nous connaissons la rue Haxo devenue tristement célèbre du fait du massacre des otages lors de la semaine sanglante de 1871. Dans sa conférence du 7 janvier 2015, Yannick Guillou nous raconte l’histoire de ce général baron d’empire, son parcours militaire et sa vie personnelle.

François-Nicolas Haxo changera plusieurs fois d’activité dans l’armée : parmi notamment ses constructions, il mettra en chantier les fortifications de Belfort, après Vauban et avant Denfert-Rochereau. Il s’intéressera aussi aux fortifications de Paris. Il tentera par ailleurs sans succès une carrière politique.

par Yannick Guillou le 7 octobre 2015.

André Grétry

par Jean-Marie Durand (38mn)

André Grétry (1741-1813) est un compositeur à succès à l’époque de la Révolution, reconnu au point d’entrer à l’Académie Française en 1786.

Il est enterré au Père Lachaise, l’occasion de nous donner en introduction un très rapide rappel sur l’origine du cimetière et des quelques célébrités du monde de la musique qui y sont inhumées.

Le rappel de son parcours, et de ses nombreuses œuvres artistiques, nous fait entrer dans le monde du drame lyrique, et plus particulièrement celui de l’Opéra-Comique.

Par Jean-Marie Durand  le 17 juin 2015.

L’Économie du cheval dans L’Est Parisien

par Anne Delaplace (1h02)

AU 19ème siècle, avec principalement la Compagnie Générale des Omnibus, les transports publics urbains ont d’abord été tractés par des chevaux. Circulation également des marchandises, importante notamment rue de Bagnolet. Toute une économie va se constituer autour de cette activité chevaline. Et pour assurer la circulation urbaine, préserver l’hygiène envers les habitants, une règlementation adaptée verra le jour.

Par Anne Delaplace, le 25 janvier 2018.