Pavilon Carré de Baudouin

Le 20e, toute une histoire au PCB

 Dans le cadre des Invitations aux Arts et aux Savoirs (IAS), le cycle de conférences Lire la ville : le 20e arrondissement propose une balade savante en cinq étapes autour de l’histoire de notre arrondissement. Nous en reproduisons le programme diffusé par la mairie.

Lire la ville : le 20e arrondissement – Programme 2022

Samedi 15 janvier 2022 à 14h30 : Quand le vin monte à la tête des Parisiens dans les cabarets de la Courtille

Querelles, rixes, assassinats, les archives des prévôtés des seigneuries de Belleville regorgent de faits divers et d’anecdotes cocasses, drolatiques ou tragiques survenus ici entre le milieu du dix-septième siècle et la Révolution.

Samedi 12 février 2022 à 14h30 : L’eau de la Ville, l’eau du Roi

Véritable château d’eau de Paris, les hauteurs de Belleville et de Ménilmontant ont été le théâtre au fil des siècles d’une guerre sans merci livrée par le Roi et les édiles de la ville pour s’assurer le contrôle de cette précieuse ressource.

Regard Saint-Martin

Regard Saint-Martin, 42 rue des Cascades

Samedi 12 mars 2022 à 14h30 : L’enceinte des fermiers généraux

Le mur dit des « fermiers généraux », érigé à la Courtille à partir de l’année 1788 afin d’optimiser la collecte des taxes sur les marchandises entrant dans Paris, a suscité l’émoi puis la colère des Bellevillois. L’incendie volontaire de la barrière de Belleville en juillet de l’année suivante a été, dit-on, l’un des éléments déclencheurs de la Révolution française.

 

Plan du mur des Fermiers généraux

Plan du mur des Fermiers généraux

Samedi 16 avril 2022 à 14h30 : À Ménilmontant et à Charonne sur les pas de Rousseau

De récentes découvertes nous conduisent cette année encore à marcher sur les pas de Jean-Jacques Rousseau et tenter de retracer le plus fidèlement possible la fameuse journée du 24 octobre 1776 qui le vit se trouver, nez à truffe, au lieu-dit « la Haute borne » avec le chien danois du carrosse de Michel Etienne le Peletier de Saint-Fargeau.

 

Jean Jacques Rousseau

Jean Jacques Rousseau

Samedi 21 mai 2022 à 14h30 : De la Folie Regnault au Père Lachaise

De la maison de délassement du marchand d’épices Regnault de Wandonne à celle des Jésuites du faubourg Saint-Antoine puis à la création, le 21 mai 1804, du célèbre cimetière, nous retracerons plus de quatre siècles d’histoire d’un lieu qui recèle aujourd’hui encore des vestiges de son riche passé.

Père-Lachaise, le Mont-Louis

À l’origine du Père Lachaise, le Mont-Louis; vers 1794. Carnavalet

Lire la ville : le 20e arrondissement. – Infos pratiques

📅 Un samedi par mois à 14h30

📍 Dans l’auditorium du Pavillon Carré de Baudouin, 121 Rue de Ménilmontant

🧍 Conférencier : Passionné d’histoire, Denis Goguet participe en 2012 au colloque « L’accident de Ménilmontant » à l’occasion duquel il retrace le chemin emprunté par Jean-Jacques Rousseau le 24 octobre 1776 à travers les vignes et prairies de Belleville et Charonne. Féru de vieux papiers, il fréquente assidument les archives afin d’exhumer des documents originaux et tenter d’apporter un regard neuf sur l’histoire des villages à l’origine du 20e arrondissement.

Les IAS, ce sont 8 cycles de conférences organisées au Pavillon Carré de Baudouin par l’association Paris Culture 20. 

Vous en retrouverez le programme complet en cliquant ici.

Gambetta au Panthéon

Gambetta et le Soldat Inconnu : destins croisés

Nous sommes en 1920 et la IIIe République a officiellement 50 ans, depuis l’invasion de la France par les prussiens. Comme le pays vient à peine de sortir de la Grande Guerre contre l’Allemagne, les deux évènements se croisent cette année-là pour un même anniversaire voulu par nos parlementaires.

À l’initiative de plusieurs députés, allant du centre-gauche à la droite, une campagne de presse est organisée pour que ce 11 novembre Gambetta et le soldat inconnu puissent entrer ensemble au Panthéon.

L’objectif : rassembler les français sur des valeurs communes 

À la Chambre dès le mois de juillet de cette année-là, un budget de 3,5 millions de francs est proposé pour fêter le cinquantenaire de la République. s’ajoutera un projet de loi pour transférer le cœur de Gambetta au Panthéon. Cette loi sera votée le 1er septembre 1920. 

Non sans mal puisque l’année précédente les passions politiques avaient divisé les personnes publiques sur ce projet : au camp des enthousiastes s’oppose celui du refus partiel ou total.

Gambetta et soldat inconnu ensembles le 11 novembre 1920

Le char de Gambetta derrière celui du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe

Controverse à propos du Panthéon pour le Soldat inconnu

Considérant le Panthéon comme inapproprié pour le soldat inconnu, le cardinal Amette a justifié sa position dès 1919 en écrivant :

Je suis bien désireux de favoriser tout ce qui pourrait être un. légitime hommage à nos chers morts de la guerre, mais il ne m’est pas possible de m’associer à la pensée que vous m’avez communiquée. Le soldat inconnu dont vous voudriez faire porter les restes au Panthéon pourrait être un soldat catholique, et il ne serait pas conforme aux sentiments d’un soldat catholique ni de sa famille que sa dépouille fût portée dans une église désaffectée et dans une cérémonie qui ne pourrait avoir aucun caractère religieux.

Et dans son édition datée du 16 septembre 1919, L’Action française ajoute :

Les catholiques n’ont pas le droit d’oublier dans quelles conditions le Panthéon a été enlevé au culte.

L’opposition à voir entrer Gambetta au Panthéon

Quant à Gambetta, le directeur de L’Intransigeant -journal tiré à 400 000 exemplaires- écrit dans son édition du 25 octobre 1920 :

Personne ne se dissimule que la fête du 11 novembre promet d’être dépourvue à la fois d’éclat et d’émotion. On s’est battu les flancs pour inventer un symbole propre à regrouper les diverses classes de la population dans un sentiment commun. Ce n’est pas le transport du cœur de Gambetta qui saura réaliser ce but ».

Soldat portant le coeur de Gambetta

Le coeur de Gambetta porté au Panthéon par un ancien combattant, Wikipédia

Et dans la continuité, l’Action française va plus loin dans la polémique en traitant Gambetta d’« anticlérical patenté » et même de « métèque ».

L’idée du lieu pour le soldat inconnu et pour Gambetta sont  donc particulièrement controversés : le soldat inconnu sera finalement inhumé le même jour que Gambetta mais là où nous le connaissons aujourd’hui : au pied de l’Arc de Triomphe.

Gambetta au cœur de la République

Pourquoi seulement le cœur de Gambetta au Panthéon ? Gambetta est décédé le 31 décembre 1882 à la suite d’une blessure mystérieuse depuis la fin novembre.  Au cours de son autopsie, son cœur est placé dans un coffret à l’intérieur de sa maison des Jardies à Sèvres (92) acquise quatre ans avant sa mort. Avant lui, Honoré de Balzac avait habité cette même maison et celle-ci est devenue actuellement le musée Gambetta, propriété de l’État.

Une cérémonie commune en deux lieux

Le cœur de Gambetta et le corps du Soldat inconnu se rejoignent  ce 11 novembre pour former un même cortège depuis la place Denfert-Rochereau, sous le Lion de Belfort, symbole de la guerre de 1870. Puis, direction le Panthéon.

Le coeur de Gambetta à Denfert Rocherreau le 11 novembre 1920

Le coeur de Gambetta à Denfert-Rochereau, lieu de départ commun du cortège avec le Soldat Inconnu

Au Panthéon, Alexandre Millerand, président de la République, prononce un discours en l’honneur de Gambetta, du Soldat inconnu et de la République. Une fois le discours et la cérémonie au Panthéon terminés, le cœur de Gambetta n’y reste pas pour autant :  il repart pour accompagner le Soldat inconnu à l’Arc de Triomphe, lieu de la seconde cérémonie… où le Soldat inconnu ne sera par ailleurs réellement enseveli qu’au mois de janvier 1921, alors que le cœur de Gambetta repartira le jour-même au Panthéon.

 Gambetta et le 11 novembre 1920

Le char du coeur de Gambetta traversant Paris

 

Affiche Halle aux chapeaux rue de Belleville

 

La chapellerie au royaume des casquettes

l’Est parisien dans la seconde moitié du 19ème siècle.

 

Cette conférence a lieu le jeudi 25 novembre à 18h30 à la mairie du 20e.

L’est parisien a vu se développer une chapellerie industrielle dans la seconde moitié du XIXème siècle. Les fabricants ont su s’adapter aux goûts et aux modes de leur clientèle, chapeaux bourgeois et casquettes populaires.

Le titre de la conférence rappelle simplement qu’il s’agit de chapeaux destinés à la bourgeoisie de l’ouest parisien, fabriqués par les ouvriers et ouvrières de l’Est de Paris… ouvriers qui eux portaient des casquettes.

Chapellerie 20e

Conférence AHAV chapellerie

Notre conférencier, Daniel Blouin, est historien et membre de la commission d’histoire de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale.

L’entrée est gratuite, ouverte à tout le monde, mais… limitée à 30 personnes et sur inscription préalable à

 

ahav.paris20@gmail.com

Madeleine Riffaud témoigne avec force

 

Les mille vies de Madeleine Riffaud,

l’héroïne du 23 août 1944

 

Résistante à 18 ans, poétesse, reporter de guerre, militante anticolonialiste et pacifiste, amie d’Éluard, d’Aragon, de Picasso, de Vercors et de Hô Chi Minh, Madeleine Riffaud a vécu mille vies et a survécu à toutes.

Résistante à 18 ans

Née le 23 août 1924 dans la Somme, elle est encore mineure quand elle s’engage dans la Résistance à Paris, en 1942, sous le nom de code Rainer, « ce nom d’homme, de poète et d’Allemand », en hommage à Rainer Maria Rilke, et participe à plusieurs coups de main contre l’occupant nazi.

Responsable d’un triangle du Front national des étudiants du Quartier latin, elle entre dans les FTP en mars 1944. Elle obéit au mot d’ordre d’intensifier les actions armées en vue du soulèvement de Paris d’août 1944 : le 23 juillet 1944, en plein jour, elle abat de deux balles dans la tête un officier allemand sur le pont de Solférino.

« Neuf balles dans mon chargeur / Pour venger tous mes frères / Ça fait mal de tuer / C’est la première fois / Sept balles dans mon chargeur / C’était si simple / L’homme qui tirait l’autre nuit / C’était moi. »

Prenant la fuite à vélo, elle est rattrapée et emmenée au siège de la Gestapo, où elle est torturée. Elle garde le silence et est condamnée à mort. Promise à la déportation à laquelle elle échappe, sauvée par une femme qui la fait sauter du train, elle est à nouveau arrêtée et bénéficie finalement d’un échange de prisonniers pour être libérée, le 19 août 1944. Elle reprend alors immédiatement son combat dans la Résistance où elle est affectée à la compagnie Saint-Just avec le grade d’aspirant lieutenant.

Sa nouvelle mission, avec seulement trois résistants sous ses ordres, consiste à l’attaque du train arrivant aux Buttes-Chaumont (gare de Ménilmontant) qui aurait pu prendre à revers les résistants, engagés dans les batailles parisiennes.

Lorsqu’ils arrivent sur place, le train est déjà là et ils prennent les caisses d’explosifs qui n’avaient pas encore été utilisées pour les combats de rue. Installés de part et d’autre de la voie, ils envoient l’ensemble d’un coup et lancent des fumigènes et des feux d’artifice dans le tunnel où le train se retranche. La garnison se rend ; elle contribue donc à la capture de 80 soldats allemands et récupère des fusils et des munitions. Nous sommes le 23 août 1944, jour où Madeleine Riffaud fête tout juste ses 20 ans.

 

Madeleine Riffaud toute jeune résistante

Madeleine Riffaud toute jeune résistante

 

Mais pour elle, pas de trêve : le 25 août, toujours à la tête de sa compagnie, elle mène l’assaut du tout dernier bastion allemand, la caserne de la place de la République.

Poétesse, écrivaine, journaliste, correspondante de guerre

Madeleine reçoit de l’État-major des FFI son brevet de lieutenant, mais son engagement s’arrête à la fin des combats pour la Libération de Paris, car l’armée régulière ne l’accepte pas comme femme et mineure. Ses camarades de la compagnie Saint-Just continueront la lutte contre les nazis au sein de la brigade Fabien jusqu’à la victoire finale. Madeleine reçoit alors une citation à l’ordre de l’armée signée De Gaulle.

Devenue majeure en 1945, elle épouse cette année-là Pierre Daix, chef de cabinet du ministre Charles Tillon, dont elle se séparera en 1947 puis divorcera en 1953.

Après 1945, elle travaille pour le quotidien communiste Ce Soir. Elle rencontre Hô Chi Minh, lors de sa visite officielle en France, en 1946, pour la conférence de Paix de Fontainebleau, avant de partir en reportage en Afrique du Sud et à Madagascar.

Madeleine Riffaud journaliste

Madeleine Riffaud avec l’homme d’Etat Vietnamien Hô Chi Minh

Elle reçoit ensuite régulièrement jusqu’en 1949, chez elle, rue Truffaut, Tran Ngoc Danh, membre de la délégation vietnamienne, et rêve d’y partir en reportage, désapprouvée par son mari qui la trouve « gauchiste ». Elle se déclare fermement « ouvriériste », en couvrant les grèves des mineurs, écrit des textes sur l’Indochine en 1948 et milite contre l’emprisonnement de Trân Ngoc Danh, député de la République démocratique du Viêtnam.

Elle passe à La Vie Ouvrière, organe de la CGT, avant les campagnes de l’Appel de Stockholm du 19 mars 1950. Cet hebdomadaire publie ses poèmes dès 1946, tout comme Les Lettres françaises, de 1945 à 1972. Très proche de Hô Chi Minh et du poète Nguyen Dinh Thi, qu’elle a rencontrés à Paris et à Berlin en 1945 puis 1951, elle couvre la guerre d’Indochine, épisode relaté dans Les Trois guerres de Madeleine Riffaud (film de Philippe Rostan, diffusé en 2010). Elle deviendra la compagne de Nguyen Dinh Thi, futur ministre de la Culture.

Grand reporter pour le journal L’Humanité, elle couvre la guerre d’Algérie, au cours de laquelle elle est gravement blessée dans un attentat organisé par l’OAS.

Aussitôt guérie, elle couvre la guerre du Viêt Nam pendant sept ans, dans les maquis du Viêt-Cong sous les bombardements américains. À son retour, elle se fait embaucher comme aide-soignante dans un hôpital parisien, expérience dont elle tire son best-seller, Les Linges de la nuit.

Elle ne fera publiquement part de son engagement dans la Résistance qu’à partir de 1994, pour les 50 ans de la Libération, pour ne pas laisser tomber dans l’oubli ses « copains » morts dans les luttes qu’ils partagèrent.

Elle est titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme (citation à l’ordre de l’armée), décernée pour ses activités de résistance contre l’occupation nazie (6 août 1945), chevalier de la Légion d’honneur (avril 2001) et officier de l’ordre national du Mérite (2008).

Elle laisse une très riche œuvre publiée tant en poésies, contes qu’essais et de très nombreux reportages (Tunisie, Iran, maquis du Viêt-Cong et Nord-Viet Nam).

BD Madeleine résistante

BD Madeleine résistante, sortie le 20 août 2021. © Dominique Bertail Editions Dupuis.

Cette femme de caractère, dont la vie et l’action ont largement dépassé les limites de notre arrondissement, mérite que nos édiles se souviennent par un hommage public que Madeleine Riffaud y fit une des premières démonstrations de son courage et de sa détermination, à la Gare de Ménilmontant, un 23 août 1944, il y a 77 ans…

Pour en savoir plus :

Commémoration de la Libération de Paris dans le 20e

 

Pascal Joseph, Conseiller délégué Mémoire, Monde Combattant/Cabinet du Maire, nous communique le déroulement du rendez-vous commémoratif.

 

Eric Pliez, maire du 20e arrondissement et Pascal Joseph, conseiller délégué à la mémoire et aux anciens combattants, ont souhaité vous inviter à prendre part aux cérémonies du 77e anniversaire de la Libération de Paris dans le 20e arrondissement.

Elles se tiendront le mercredi 25 août 2021, en présence des élues et élus de l’arrondissement, des associations et des témoins de la mémoire, ainsi que du public qui souhaiterait se joindre aux cérémonies.

 

Entre 9h15 et 12h00 – fleurissement des plaques commémoratives de l’arrondissement

 

RDV à 9h15 à la mairie du 20e

Puis 3 itinéraires : Saint-Blaise, Belleville, Les Portes

Fleurissement et temps de recueillement.

12h30 – rassemblement devant la mairie du 20e

Mairie du 20e arrondissement, côté avenue Gambetta

puis au niveau de l’ancien commissariat

puis 7 place Gambetta

puis Monument aux Morts de la mairie

Fleurissement et hommage, temps de recueillement.

13h00 – rassemblement square Edouard Vaillant

Au niveau du kiosque

Allocution d’Eric Pliez, maire du 20e arrondissement.

Rafraîchissements proposés par la mairie du 20e.

 

Vous pouvez retrouver dans l’espace adhérents « l’histoire de la Résistance dans le 20e », et « la libération de Paris et dans le XXème », deux documents des cahiers de la mémoire vivante du XXème , sous la direction de Michel Dreyfus.

 

Depuis la parution de cet article et dans le prolongement de ces évènements, « LE COURS DE L’HISTOIRE » sur France Culture vient de consacrer son émission du 16 septembre 2021 à l’histoire parisienne des plaques des noms de rue et plaques commémoratives.

La une de l’AMI, été 2021

Dans ce numéro de l’AMI nous propose pour les vacances son grand jeu gratuit de l’été. Cette année : partir à la recherche des escaliers de notre arrondissement.

En plus des informations locales habituelles, chaque mois un nouvel article est consacré au “matrimoine” du Père Lachaise. Il s’agit d’une personnalité qui fait partie de ces femmes célèbres oubliées de l’Histoire. Ce mois-ci : Gerda Taro, militante anti-fasciste et photojournaliste de guerre.

"matrimoine” du Père Lachaise

Parmi les autres articles qui nous intéressent plus particulièrement ce mois-ci, la bande des « demi-siphons » vers 1902, et le « massacre des otages » rue Haxo le 26 mai 1871.

Enfin en page Histoire, « 1955, la rue du groupe Manouchian », l’histoire de ces résistants et leur mémoire prolongée après guerre, jusqu’à aujourd’hui.

Voici le lien du site de l’AMI du 20e, vendu dans la plupart des kiosques de nos quartiers : vous pouvez aussi directement vous le procurer ou vous abonner… Cliquez ici

Le 20e arrondissement et la rafle du val d'hivernal

 

Rafle du vel d’hiv dans le 20e : commémoration

 

Le 16 juillet 1942 débute à Paris l’opération « Vent printanier », suivant le nom de code allemand. Le « Jeudi noir » comme l’appelle les Juifs victime ce premier jour de la rafle du Vel’ d’Hiv’ à Paris. Celle-ci aura touché tout particulièrement notre arrondissement, avec ceux avoisinants. Pour commémorer ce drame, quatre lieux de rendez-vous sont prévus ce vendredi 16 juillet 2021.

Pascal JOSEPH, chargé de la Mémoire du 20e et du Monde Combattant, nous en communique le détail.

Les quatre rassemblements du vendredi 16 juillet 2021

 

 

10h30 – rassemblement Cour de la Métairie

Accès par le 92 rue de Belleville, métro Pyrénées

Paroles de témoins, fleurissement et hommage, temps de recueillement.

Regroupement des juifs du 20e avant déportation

Plaque cour de la Métairie 92 rue de Belleville, PG

11h – rassemblement devant la Bellevilloise

19-21 rue Boyer

Paroles de témoins, fleurissement et hommage, temps de recueillement.

11h30 – rassemblement devant l’ancien Commissariat du 20e

Mairie du 20e arrondissement, côté avenue Gambetta

Paroles de témoins, fleurissement et hommage, temps de recueillement.

12h15 – rassemblement square Edouard Vaillant

Au niveau de la plaque commémorative, puis du kiosque

Lecture des 133 noms des enfants, fleurissement et hommage, temps de recueillement.

Allocution d’Eric Pliez, maire du 20e arrondissement.

Rafraîchissements proposés par la mairie du 20earrondissement.

Lieu de rassemblement des juifs au moment de la rafle de 1942

À gauche, la plaque sur la rafle du vel d’hiv au 92 rue de Belleville, cour de la Métairie, PG

Les rafles dans le 20e arrondissement

 

Avant l’occupation, 330 000 Juifs vivent en France, les 2/3 dans Paris, et pour la plupart dans le centre et l’est parisien. Au total, 75 721 d’entre eux seront déportés et seulement 2 500 survivront.

Le 27 septembre 1940, une ordonnance allemande stipule que toute personne juive doit se faire inscrire sur un registre spécial. Dès la semaine suivante, le gouvernement de Vichy promulgue le premier Statut des Juifs. A Paris, ce sont les commissariats de quartier qui enregistrent les déclarations des Juifs.

Deux ans après l’instauration des registres spéciaux, les 16 et 17 juillet 1942, les rafles vont pouvoir être organisées avec méthode. L’organisation de la rafle à Paris se fait à l’appui des 25 334 fiches ainsi constituées.

4 378 d’entre elles concernent notre arrondissement avec les rafles opérées par 255 équipes, composées de gardiens en tenue, d’inspecteurs des Renseignements généraux et/ou d’inspecteurs de police judiciaire. Les juifs ainsi arrêtés seront transférés au veld’hiv et certains à Drancy.

Les « justes » du 20e arrondissement

Dans ces moments dramatiques, souvenons-nous également de l’importance des « «justes » (1) et parmi celles-ci, les 37 personnes courageuses du 20e qui ont réussi à sauver des juifs au péril de leur vie. Cliquez sur l’image.

La rafle et les Justes

Les 37 « justes » parmi les nations dans le 20e, extrait du site « les justes parmi les nations de Paris »

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(1) « Justes parmi les nations » : les personnes reconnues officiellement pour avoir sauvé des Juifs pendant la guerre.

La une de l’AMI, juin 2021

 

Dans ce numéro de mai, l’AMI propose un article sur le prochain déménagement de la DGSE -autrement appelée « la Piscine »- de son siège actuel boulevard Mortier.

En plus des informations locales habituelles, chaque mois un nouvel article est consacré au “matrimoine” du Père Lachaise. Il s’agit d’une personnalité qui fait partie de ces femmes célèbres oubliées de l’Histoire.

Ce mois-ci : Sarah Bernhardt, avec par ailleurs un témoignage sur les arbres abattus dans le square qui porte son nom, près du lycée Hélène Boucher .

Parmi les autres articles qui nous intéressent plus particulièrement ce mois-ci, le projet d’aménagement de la maison de la petite ceinture (datant du 19e siècle), la fin des travaux du mur des fédérés, Belleville et ses gangs d’apache, l’ancien bâtiment des établissements Goepfer reconverti, et le festival « Du haut des cîmes de Ménilmontant » dans lequel nous intervenons en partie.

Enfin en page Histoire, le portrait du premier maire du 20e, Léon Morel-Fatio, peintre de la Marine. Par Christiane Demulenaere-Douyère, vice-présidente de l’AHAV.

Voici le lien du site de l’AMI du 20e, vendu dans la plupart des kiosques de nos quartiers : vous pouvez aussi directement vous le procurer ou vous abonner… Cliquez ici

La une de l’AMI, mai 2021

Dans ce numéro de mai, l’AMI propose un article sur le souvenir du 20e industriel, l’ensemble Continsouza, anciennement situé vers le 401 rue des Pyrénées.

En plus des informations locales habituelles, chaque mois un nouvel article est consacré au “matrimoine” du Père Lachaise. Il s’agit d’une personnalité qui fait partie de ces femmes célèbres oubliées de l’Histoire.

Ce mois-ci : Sophie Germain, la boss » des maths. C’est une toute jeune autodidacte juste après la Révolution, une génie scientifique au parcours incroyable.

Enfin en page Histoire, le protrait du père François d’Aix de la Chaise -dit le père Lachaise- et l’origine de ses terres devenues cimetière. Par Philippe Dubuc de l’AHAV.

Voici le lien du site de l’AMI du 20e, vendu dans la plupart des kiosques de nos quartiers : vous pouvez aussi directement vous le procurer ou vous abonner… Cliquez ici

La une de l’AMI, avril 2021

 

Dans ce numéro d’avril, l’AMI propose un article sur les sept filles de l’air, nos aviatrices liées à l’arrondissement et pionnières dans leur domaine. Le quartier de Belleville y est par ailleurs abordé par son histoire et la culture.

En plus des informations locales habituelles, chaque mois un nouvel article est consacré au “matrimoine” du Père Lachaise. Il s’agit d’une personnalité qui fait partie de ces femmes célèbres oubliées de l’Histoire. Ce mois-ci : Gertrude Stein, enterrée évidemment au Père Lachaise.

Enfin, parmi les visites normalement réservées aux adhérents de l’AHAV, celle sur :

  • La Commune d’hier et d’aujourd’hui au Père Lachaise, ceux qui l’ont vécue et ceux qui s’en sont inspirés au XXe siècle.

est mentionnée comme ouverte aux abonnés de l’AMI, dans le cadre de notre partenariat et… déjà complète dès la parution du journal.

Voici le lien du site de l’AMI du 20e, vendu dans la plupart des kiosques de nos quartiers : vous pouvez aussi directement vous le procurer ou vous abonner… Cliquez ici