Conférence du 29 août annulée
Conférence du 29 août confirmée et adaptée
Conférence samedi 29 août 2020
L’histoire de Paris avec et sans Maire
Victor Schœlcher ou l’actualité inattendue
Les renardeaux resteront au Père Lachaise
4 renardeaux au Père Lachaise
Conférence du 28 mars 2020 reportée
Une belle promenade d’automne
Paris vu par Balzac : le Sentier
du 6 juin 2019, extrait de l’article de Denis Cosnard.
La Ville de Paris décidée à privatiser ses crématoriums
La Mairie a préféré l’offre du groupe privé Funecap à celle de sa propre filiale de services funéraires. Ce choix fait grincer des dents à gauche
Saine gestion ou sacrilège politique ? Après des mois de réflexion, la mairie de Paris s’apprête à privatiser une activité sensible : l’incinération des morts. Le projet doit être validé par le conseil municipal de Paris qui se tient à partir du 11 juin.
La gestion du crématorium du Père-Lachaise, le premier ouvert en France, dès 1889, le plus important du pays et le seul de la capitale, devrait ainsi être retirée à la société anonyme d’économie mixte des pompes funèbres (SAEMPF), une entreprise contrôlée par la Ville. C’est désormais Funecap, une société créée par les financiers Xavier Thoumieux et Thierry Gisserot, qui s’en chargera pour trente ans. Ce groupe privé, devenu en quelques années l’un des principaux opérateurs du secteur, a également été choisi pour construire un deuxième crématorium, porte de la Villette (19e arrondissement).
La gestion du crématorium du Père-Lachaise faisait l’objet d’une délégation de service public qui arrivait à échéance en 2018. Quitte à lancer un appel d’offres, la mairie en a profité pour mettre dans le même lot la construction d’un deuxième site. Lors de sa campagne pour la mairie de Paris, en 2014, Anne Hidalgo avait promis de créer un complexe funéraire, incluant un crématorium. Avec l’essor de la crémation en France, le vieux bâtiment du Père-Lachaise, classé monument historique, n’arrive en effet plus à répondre à la demande. Plus de 5 900 crémations y sont effectuées par an, et aucune augmentation de capacité n’est possible.(…)
La filiale de la Ville et les groupes privés du secteur ont donc été appelés à présenter des propositions à la fois pour rénover le site du Père-Lachaise, et construire le nouveau, sur un terrain trouvé non sans mal au bord du périphérique.(…).
« C’est l’une des premières fois qu’une ville n’attribue pas un marché de ce type à sa propre filiale qui participe au concours », assure un professionnel(…)
Privatisation des Crématoriums