LES SAINT-SIMONIENS
Bulletin N°7
Les Saint-Simoniens n’étaient pas, malgré les apparences, une communauté religieuse. Ils s’inspiraient des idées de Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon (1760-1825), philosophe et économiste. Cet aristocrate était membre de la famille du duc de Saint-Simon, le célèbre auteur des « Mémoires » sur l’époque de Louis XIV.
Le comte de Saint-Simon développa une doctrine qui consistait à lutter contre la pauvreté, à établir le travail pour base de toute hiérarchie, à empêcher l’oisiveté dans une société basée sur la
science et dirigée par les savants, les artistes et les industriels.
Ceux qu’on appellera les saint-simoniens se réclamèrent de cette doctrine mais en la déformant largement. A leur tête, on trouvait Prosper Enfantin, un polytechnicien, qui décide de s’établir en 1832, avec une quarantaine de personnes partageant ses idées, dans une maison du 145 de la rue de Ménilmontant.
C’est cette aventure que Roger-Claude Lemoine nous raconte avec de nombreux détails dans les pages suivantes.
À voir également en parallèle « Les moines de Ménilmontant », issue du catalogue « Le Siècle des saint-simoniens » (BnF, 2006). Cette vidéo a été annoncée en 2020 dans la rubrique Histoire de Ménil info.