PAUL FÉLIX TAILLADE
Bulletin N°55
PAUL FÉLIX TAILLADE
ou la survivance des traditions des théâtres du boulevard du Crime
par Jean-Marie Durand, Secrétaire Général de l’A.H.A.V.
Dans le XXème arrondissement, on rencontre ainsi une avenue Taillade qui, dans le passé, appartenait à la commune de Belleville. Cette voie privée, aujourd’hui rattachée à la Capitale, prend son point de départ à hauteur du numéro 28 de la rue Frédérick Lemaître, s’étend sur une longueur d’environ 60 mètres et se termine en impasse. Du fait de ses dimensions modestes, elle ne comporte que 7 maisons d’habitation.
Des confusions se font parfois quant au patronyme de la personnalité dont le lieu-dit commémore le souvenir. Nombreux sont, en effet, les promeneurs persuadés qu’il s’agit de Laurent Tailhade, écrivain et poète d’origine tarbaise ayant vécu au XIXème siècle. Mais tel n’est pas le cas
Car l’avenue Taillade perpétue le souvenir d’un comédien de cette même époque, ou à peu près, dont le nom s’orthographie de façon différente. Le patronyme du poète : Tailhade et celui du comédien : Taillade.
Comme l’occasion m’en est donnée, j’évoque pendant un court instant la mémoire du poète Laurent Tailhade qui naquit à Tarbes (Hte Pyrénées) au cours de l’année 1854 et se fit connaître comme poète parnassien avec en particulier ses « Poèmes aristophanesques » et son « Jardin des Rêves ».