BARBARA
Bulletin N°44
BARBARA (1930 – 1997)
par Véronique Liotard Daumal
«Je ne suis pas une intellectuelle, je ne suis pas une héroïne, je suis une femme qui chante ! »
Voilà de nombreuses années déjà que la chanteuse et poétesse lyrique, Barbara, nous a quittés, au cours du mois de novembre 1997. Tous les médias ont rendu hommage à cette figure incontournable du patrimoine de la chanson française et de l’émotion dégagée par sa voix. Son public lui est toujours fidèle, depuis plus de quarante ans.
Elle disait : « J’aime mieux vivre en enfer que mourir au paradis » (Paroles de la chanson Les Insomnies).
Auteur, compositeur, interprète, elle nous a laissé un héritage universel empreint des facettes ombres et lumières de sa vie, de la nôtre aussi.
L’aigle noir, Nantes, Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous… Dis, quand reviendras-tu ? Pierre…
Découvrons le paradoxe de cette femme qui, médiatiquement reconnue, se délivre essentiellement dans ses chansons. Elles composent autant de paragraphes et de chapitres qu’une autobiographie.
Souvenons-nous ensemble de celle qui, ayant vécu « à valise ouverte », comme elle aimait à le dire, a demeuré plusieurs années dans notre vingtième arrondissement parisien. Nous replacerons cette biographie dans le contexte de chaque époque.