Bulletin N°3

Les théâtres du XXe arrondissement

Les théâtres tiennent depuis longtemps une place particulière dans l’arrondissement et sa vie sociale.

Ils avaient auparavant pour nom « Les Folies-Belleville » (construit à l’emplacement du cabaret de Denoyez, 8, rue de Belleville, il sera transformé en music-hall puis en supermarché), « La Bellevilloise » (25, rue Boyer, fréquenté notamment par André Gide et qui abrite aujourd’hui l’Ecole du passage, où Niels Arestrup forme des comédiens) ou « Le Théâtre de Belleville », qui a fait l’objet d’une conférence de M. Jean-Marie Durand dont le texte est reproduit dans les pages suivantes.

Aujourd’hui détruits ou affectés à diverses activités, ils ont passé le flambeau à d’autres salles de spectacles.

Ainsi, c’est à l’initiative d’un ecclésiastique, le Père Dhuit, qui avait développé en 1900 le patronage Saint-Pierre, qu’est créée en 1932 la pièce « La passion de Ménilmontant », jouée chaque année depuis cette époque au « Théâtre de Ménilmontant », qu’il fit construire rue du Retrait.

On trouve encore le Théâtre de l’Est Parisien, créé en 1963 par André Malraux dans un ancien cinéma, le Zénith, situé 15, rue Malte-Brun.

Guy Rétoré, qui est nommé directeur, s’était auparavant installé avec sa compagnie, la Guilde, dans différents lieux du XXème arrondissement : une salle du 109, rue Pelleport, puis au Théâtre de Ménilmontant et même dans un bistrot désaffecté de la rue des Amandiers…

Le Théâtre de l’Est Parisien fut inauguré avec une pièce de Jean Cosmos intitulée « Monsieur Alexandre ».