L’appareil photo au Père Lachaise
Nous sommes le lendemain de la Toussaint et le 2 novembre, c’est le jour des morts. Mais au Père Lachaise, il est une tombe particulièrement originale, très fréquentée par les curieux et où pourtant les destinataires sont eux-mêmes bien vivants aujourd’hui. Nous reproduisons ici notre article paru pour la première fois le 22 mai 2021.
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L’appareil photo au Père Lachaise
Surprenante cette chapelle funéraire, avec comme inscription en façade : « La Mémoire Nécropolitaine ».
Elle se trouve particulièrement bien située, bien visible près du rond-point Casimir Périer. Intrigante aussi : S’agit-il d’un monument ou d’une sépulture ?
En apparence, plutôt un monument puisque personne n’y est enterré… pour l’instant. Parce qu’en réalité, son heureux concepteur/propriétaire est bien vivant, et par ailleurs reconnu en tant que spécialiste des cimetières.
Il s’appelle André Chabot, il a restauré cette ancienne chapelle à son image et a créé également d’autres tombes au Père Lachaise : nous l’avions déjà cité le 4 janvier dernier, dans notre article Stèle d’immeuble, histoire d’un legs
Lui-même passionné de monuments funéraires, André Chabot a traversé le monde et s’est ainsi constitué un fonds photographique de 220 000 captures d’images qui ont été exposées dans de nombreux pays.
Quant à cette chapelle, elle est bien prévue pour lui et sa femme. À l’occasion de la mise en place de l’appareil photo qui pèse 950 kg, le reportage professionnel ci-dessous (11mn) nous donne de manière conviviale la description détaillée de cet ensemble : « La Mémoire Nécropolitaine » est mise en ligne depuis le 7 mai dernier, André CHABOT nous y présente son œuvre dans la bonne ambiance. Et Anne, sa femme souriante, est avec lui.
L’appareil photo au Père Lachaise
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